Oli sur Twitter et facebook

Petit mot d'Olivier sur Facebook:

Citation :

FORT BOYARD 2012 - SAISON 23

Chers amis,
Voici que nous avons mis en boîte la saison 23 de Fort Boyard il y a quelques jours maintenant. Merci pour tous vos messages sur Twitter et/ou ici même.
Cette saison est particulière à plus d'un titre. D'abord parce que c'est ma dixième saison à la tête de cette émission. Ce qui n'est pas rien. De toutes les émissions que j'ai été amené à présenter depuis 23 ans c'est celle que j'aurai animée le plus longtemps... pour le moment!
Ensuite parce que nous avons enregistré 11 émissions. Au lieu des 7 ces deux dernières années. Ce qui montre la confiance que fait France 2 au programme, et plus particulièrement Nathalie Andre, responsable des Variétés, jeux et divertissements, qui nous soutient et nous épaule avec un enthousiasme et une générosité à nul autre pareil.
Enfin parce que cette année trois spéciales seront programmées en dehors de la période d'été. Quand?... Surprise! Ce que je peux vous dire c'est que vous allez être très, très bluffé par ce que nous vous avons préparé!
En attendant cet été pour la diffusion des premières émissions je vous posterai quelques photos prises lors du tournage. Et je vous donne rendez-vous pour des Live Tweets tous les samedis de diff en juillet et en août.
Amitiés.
Olivier

Photo jointe (un peu grande)

Spoiler:

Merci Aurelie, c'est chouette d'avoir de ses nouvelles.

23ans de fort boyard.. ouf ca met une claque
Très jolie la photo, ca sent l'appli instagram

Sur Twitter:

Citation :

Ai passé cette matinée à LA avec Arturo SANDOVAL,the King of Jazz,pour un très beau projet sur lequel nous travaillons ensemble.Géant!

Encore des projets...

Arturo est un trompetiste ... il va chanter ????

l'essentiel c'est qu'il ne manque pas de projets mais surtout que ces projets aboutissent
Merci Aurélie

C'est pas faux jane. lol

Il fait de sacrès rencontres la-bas

C'est clair, ça change des rencontres en France...

Très mauvaise fin de semaine pour Olivier qui écrit sur twitte : Mes amis,fin de semaine bien triste avec deux disparitions de deux hommes que j'aimais et respectais. Jacques Antoine et Pierre Mondy.

Comme quoi, nous sommes peu de choses dans ici bas

Ah oui Pierre Mondy aussi ? je ne le savais pas...

Sur Pierre Mondy Olivier écrit ça sur Face Book :
La nouvelle est tombée ce samedi, Pierre Mondy n’est plus. Comédien et metteur en scène au talent immense, il va laisser un vide gigantesque. Dans nos cœurs mais aussi dans ce métier. Car Pierre n’était pas seulement le héros de la série « Cordier juge et flic » ou le sergent-chef Chaudard de « La 7ème Compagnie ». C’était un artiste qui avait un sens de la comédie et du drame comme peu peuvent s’en enorgueillir d’en avoir. J’ai eu l’occasion de le rencontrer quelques fois, dont une qui restera dans ma mémoire comme un moment particulier. Je venais de me lancer dans la production. C’était il y 7 ans. J’avais le projet fou avec mon complice Jean-François Varlet de monter « Le fil à la Patte » de Georges Feydeau pour France 2, en prime time, joué uniquement par les animateurs de la chaîne. Quand j’ai pensé Feydeau, j’ai immédiatement pensé Pierre Mondy. Il avait toujours joué les personnages de Feydeau avec tant de brio… Et ne parlons des mises en scène qu’il en avait faites. Avec Jacques Charron, il fut l’un des plus grands metteurs en scène de Feydeau. Je me décide donc de l’appeler. Je laisse un message sur son répondeur. Et un jour plus tard, mon téléphone sonne : c’était Pierre. De sa voix chaude et rassurante il me demande en quoi il peut m’aider. Je lui explique que je n’ai jamais produit de pièce de théâtre et que je m’embarque là dans une aventure périlleuse. J’ai besoin de ses conseils, de ses lumières. Vingt-quatre heures plus tard j’étais dans son salon, à Paris, en train de discuter avec lui. Il m’a accueilli chez lui comme un ami. Et pendant plus d’une heure m’a prodigué tous les conseils possibles et imaginables pour monter une pièce. Et surtout, pour monter un Feydeau ! C’est grâce à lui que j’ai pu me lancer dans tout cela un peu plus apaisé. Il m’a donné tous les contacts dont j’aurais besoin, acceptant dès que j’avais une angoisse ou un doute de me répondre dans l’instant pour m’aiguiller, m’éclairer sur un point, me rassurer. Je ne connais pas beaucoup de gens de théâtre qui feraient cela.
Je vous raconte ce qui pourrait passer pour une anecdote afin que vous sachiez pourquoi j’ai une affection particulière pour Pierre en dehors de celle du spectateur que je suis aussi. Pourquoi, après le décès de Jacques Antoine, ma tristesse est double en cette fin de semaine et enfin pourquoi j’écris que cet homme, en nous laissant ici bas, nous fait un coup pendable. Car certes il va retrouver tous ceux qui lui manquaient tant : Maillan, Poiret, Serrault… Mais nous, nous perdons un être humain d'une grande qualité et un comédien qui incarnait un certain métier qui tend à disparaître. Un métier fait de seigneurs et d’humanistes. Pierre Mondy était un homme au grand cœur. Et un artiste au niveau d’exigences élevé qui a toujours eu un regard de tendresse infinie pour les êtres qui l'entourait et pour les artistes avec lesquels il jouait ou qu’il était amené à diriger.
Je me rappellerai toujours de l’une de ses paroles quand je lui évoquais mes doutes et les réticences des gens de mon métier à remettre le théâtre en prime time (ce qui fait sourire aujourd’hui quand on sait que grâce à mon initiative on n’a jamais eu autant de spectacles vivants en première partie de soirée !) : « Ne te soucie pas de ce que les autres disent de ton projet. L’important est d’avoir une vision claire de ce que tu veux faire. Si tu en es convaincu, les autres finiront par l’être ». Il avait raison. Le fil à la Patte s’est monté. Et près de 6 millions de téléspectateurs ont montré ce soir là que le théâtre leur manquait.
J’ai eu jusqu'à présent beaucoup de chances dans ma vie. Dont celle de l’avoir côtoyé un moment.
Mes pensées pour sa famille et ses proches. Et mes prières pour lui.

et Olivier écrit ça sur Jacques Antoine : Quand j’ai appris le départ de Jacques Antoine, ce vendredi, une grande tristesse m’a assailli. C’était quelqu’un que j’avais appris à aimer depuis toutes ces années et qui m’a tant apporté.
Pour les plus jeunes qui viennent sur cette page Facebook, son nom est bien entendu associé au jeu d’aventure que j’ai la chance de présenter depuis 10 ans : Fort Boyard. Mais il serait réducteur de ne parler que de ce programme pour définir ce qu’a été la vie de Jacques Antoine, et qui a été cet homme.
Il est le petit-fils d’un des plus grands noms du théâtre français du XIXème siècle, André Antoine, qui donnera à la salle du Théâtre-Libre, son nom, le Théâtre Antoine. Cet homme est le père de ce que l’on pourrait appeler le théâtre moderne français. Il a changé les codes de mise en scène, la façon de jouer, de dire les mots, d’utiliser sa voix et de la porter. Bref, sans André Antoine, on serait encore à déclamer les textes sans naturel aucun. Il est aussi le fils d’André-Paul Antoine, scénariste de cinéma ô combien prolifique. Avec une telle filiation, il n’était pas obligé que Jacques devienne un homme aux talents comparables. Ce sera pourtant le cas !
Mais Jacques Antoine n’a pas été qu’homme de télévision et de radio pendant plus de 60 ans. Il a aussi été scénariste, auteur (certains de ses livres ont été adaptés au cinéma dont entre autre « La vache et le prisonnier) producteur et réalisateur. Dans ses concepts de jeux innombrables je retiendrai ceux que je regardais : Le Francophonissime, La Course autour du Monde, La Chasse au Trésor, le Schmilblick et l’Académie des Neufs entre autres…
Très vite, ce créateur hors pair a faite exploser les codes de l’époque. Quand tout le monde faisait des jeux en plateau il propose les premiers jeux d’aventure (comme avec La Course autour du Monde). Plus c’était fou, plus son imagination débordait. Car c’est un des traits de son caractère : ne jamais s’arrêter au raisonnable. La vie mérite mieux que cela ! Il était fou. Il le reconnaissait. De cette folie créatrice qui nous manque tant aujourd’hui à la télévision…
Je l’ai rencontré pour la première fois en 1994. Il s’agissait pour moi de présenter un nouveau jeu sur France 2, qui ne durera pas, et pour lequel il avait été sollicité. Pendant toutes les répétitions et le tournage de l’émission pilote, j’ai eu la chance d’avoir cet homme à mes côtés. Il m’a, en plusieurs jours, tout appris sur la façon de devoir animer un jeu. Car contrairement à ce que l’on peut croire, l’animation d’un jeu est sans doute l’animation la plus dure à faire… et partant, à réussir. J’ai compris très vite avec lui qu’un jeu répond, dans son principe, à une mécanique parfaite (en tout cas les siennes!). Une mécanique qui enclenche une dramaturgie, laquelle dramaturgie a pour but de tenir en haleine les joueurs et les téléspectateurs jusqu’au climax final. L’animateur doit donc être le liant de tout cela, l’huile dans les rouages. Il n’est pas le rouage lui-même. Animer un jeu est donc un subtil équilibre entre exister dans le programme tout en faisant vivre la mécanique, qui est prioritaire. Car c’est elle qui crée l’histoire !
Tirant sur sa pipe, utilisant peu de mots au départ, un peu (voire beaucoup) bougon pendant le tournage, Jacques a commencé par me reprendre en permanence. Car mon animation ne suivait pas le tempo de sa mécanique. Et quand c’est discordant, comme pour un orchestre, ça donne une musique inécoutable. J’en ai sué avec lui ! Chaque fois qu’il s’approchait de moi, j’en avais des palpitations. Ce que je ne savais pas, c’est que je suivais un cours magistral dont je n’aurais ensuite qu’à me féliciter. Car Jacques Antoine avait son caractère, certes, mais il c’était un homme juste et de cœur. Et quand il sentait qu’il avait été un peu rude, il revenait toujours vers moi pour s’en excuser. Ce qu’il n’avait pas à faire au demeurant. C’est donc ainsi, avec le père des jeux de la télévision française, que le jeune homme que j’étais à l’époque a fait ses classes. Je n’en suis pas peu fier. Avec le recul, je me dis que sur mon berceau d’homme de télé se sont penchés des parrains et des marraines de qualité : Jacqueline Joubert, Jacques Antoine, Marcel Jullian, Guy Lux… Je n’ai pas à me plaindre.
J’ai partagé des moments très privilégiés avec lui. Car par après, nous avons eus un rapport d’affection sincère l’un et l’autre. Timides tous les deux, nous avons toujours échangé en phrases courtes. Jusqu’à ce jour de novembre, il y a 3 ans, quand j’ai été amené à présenter une émission spéciale sur Pierre Bellemare. Il était invité et pour cause. Pierre avait animé certains de ses jeux mais aussi dit beaucoup de ses textes à la radio. Arrivé deux heures avant tout le monde, il ne savait pas trop où s’installer. Je lui ai donc proposé de venir dans ma loge. Pipe au bec, il s’est installé dans un des fauteuils et c’est ainsi que pendant plus de deux heures, nous nous sommes parlés comme jamais. Il m’a raconté toute sa vie avec une volubilité incroyable. Car c’était un conteur magnifique. Usant de la conjugaison comme personne, utilisant des images pour illustrer son propos avec humour, je n’ai pas vu le temps passer.

Sachez enfin qu’à mon sens, Jacques Antoine est le seul dans son genre à avoir créé autant de jeux pour la radio et pour la télévision dans notre pays. Mais ce n’était pas un créateur de jeu en mode industriel. C’était un artisan. Il avait un tel souci de perfection qu’il pouvait faire et défaire sa mécanique des centaines de fois jusqu’à tant que cela fonctionne parfaitement. C’est en cela que je le compare à Georges Feydeau. Le dramaturge faisait de même. Des jours, des semaines, des mois d'écriture et de réflexion pour pouvoir proposer un divertissement qui ravisse les gens. Et tout cela sans que jamais on ne se doute de la masse de travail que cela représente…
Puis, tout comme Feydeau qui sous couvert de comédies ou de vaudevilles proposait une critique de son temps et de ses contemporains d’une cruauté totale, les jeux de Jacques Antoine, sous la pellicule du divertissement, ont tous une sous-couche : nous rendre sinon meilleurs en tout cas moins cons en les regardant. Et tout cela en s’amusant !
Merci Jacques ! Ton dernier concept de jeu, « Je m’en vais vite avant qu’il ne soit trop tard » a fait un bide, sache-le. Personne n’a trouvé cela amusant. Il nous rend, dans ce petit monde de la télé, tous orphelins.

Oui il a écrit de très belles choses pour les 2, il fait ça vraiment bien.

Merci la7 pour cette retranscription qui m'a touché.
J'ai rencontré Pierre Mondy lorsqu'il jouait les Cordiers juge et flic car cela se tournait dans le village à côté du mien.

Tendresse et admiration / Bels hommages!
J'ignorai pas mal de choses. Je n'ai pas entendu parler d'une eventuelle (soirée) spécial pour Jacques Antoine, pourtant, entre création et adaptation - intelligent - la télé lui doit beaucoup.
Hors fort boyard, j'ai une tendresse toute particulière pour la Piste de Xapatan et la super jeep de Sophie Davant

Merci La7 d'avoir mis une copie ici car impossible de voir l'original sur ses pages facebook - elles semblent désactivées ou supprimées...

Merci Aurélie

Euh je n'ai rien fait moi...

Aurélie a écrit:

Euh je n'ai rien fait moi...

ha vi, je me suis trompée

M'enfin, tu peux me remercier pour avoir illuminé ta vie à distance, tout ça tout ça quoi...
Ok je

Ha vi, c'était ça ! je savais bien que je devais te remercier

Aujourd'hui, Olivier à twitté ça :

"Suis en Tournage en belgique pour la série "À tort ou à raison". Bonne Saint-Nicolas a tous les belges et les français du nord!"

ainsi que ça :

"N'oubliez pas le 22 décembre la Speciale Xmas de #fortboyard!LT of course dès 20.45 et des photos inédites en bonus!"

Aujourd'hui, Olivier à twitté ça :

"Suis en Tournage en belgique pour la série "À tort ou à raison".


Je me disais aussi : "ça fait longtemps qu'on a pas eu de news "

Mathieu/oli Linder va reprendre du service

oh cool ! merci les filles pour ces news